Cybersécurité : un enjeu clé pour les petites entreprises

La cybersécurité s'impose aujourd'hui comme une préoccupation majeure pour les dirigeants d'entreprises, quel que soit le secteur dans lequel ils évoluent. Cette nécessité, de plus en plus présente, s'explique par l'adoption généralisée de l'informatique, des logiciels, des objets connectés…

Homme en chemise tapant sur un clavier, entouré d’icônes numériques illustrant les enjeux de la cybersécurité en entreprise.

L'acquisition des congés payés pendant un arrêt maladie

Il est désormais possible d’acquérir des congés payés pendant un arrêt maladie. Cette nouveauté s’inscrit dans le cadre d’une série d'arrêts rédigés par la Cour de cassation à la date du 13 septembre 2023. Ces arrêts s'inscrivent dans le cadre de l'harmonisation des lois nationales avec le droit de l'Union européenne (UE), et se dessinent comme un nouveau pas vers l'amélioration des droits des salariés en matière de congés payés.

Le report de la facturation électronique

Qu’est-ce que la facturation électronique ? Il s'agit d'un processus de création, d'envoi et de conservation de factures sous forme dématérialisée, par opposition aux factures papier traditionnelles. Ces dernières années, la facturation électronique a gagné en popularité, notamment grâce à ses nombreux avantages comme la réduction des coûts, l'efficacité opérationnelle ou encore la conformité aux règlementations fiscales, mais également du fait de son utilisation qui va progressivement devenir obligatoire pour toutes les entreprises à partir du 1er juillet 2024. Cependant, le report de cette obligation a été annoncé dans un communiqué du ministère de l’Economie et des Finances. Pourquoi ce report ? Comment les entreprises peuvent-elles se préparer à ce changement ? Cet article répond à vos interrogations.

Marque employeur : réalité, défis et solutions pour les entreprises

Le monde professionnel est en constante évolution et laisse émerger un enjeu majeur : en tant qu’entreprise, comment attirer et garder les talents les plus précieux ? La solution réside en partie dans le concept de la « marque employeur ». En quelques mots, la marque employeur représente l’image, les valeurs et la réputation d’une entreprise, influençant sa capacité à attirer, recruter et fidéliser les talents.

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 67 % des candidats sont prêts à renoncer à une rémunération plus élevée pour intégrer une entreprise bien perçue (selon Link Humans). Parallèlement, la mauvaise réputation d'une entreprise suffirait à dissuader certains candidats, indépendamment du salaire proposé.

Découvrons en plus sur l'univers complexe de la marque employeur et notamment sur son rôle dans l'attraction et la rétention des talents.

De nouvelles attentes de la part des employés

La tendance est à la « grande démission ».

Provoquée par les bouleversements liés à la crise de la Covid-19, cette tendance met en évidence une réalité incontournable : les employés sont de plus en plus disposés à abandonner leur poste pour des horizons apparemment plus prometteurs. Cela révèle un besoin croissant pour les individus de s'aligner avec des entreprises partageant leurs valeurs, qu'il s'agisse de responsabilité sociétale et environnementale, de qualité de vie au travail, ou d'autres éléments de sens. Ainsi, l'alignement des valeurs devient un moteur essentiel dans le choix des entreprises.

Les avantages pour les entreprises d’une marque employeur positive

Face à ces nouvelles tendances, les recruteurs accordent de plus en plus importance à la marque employeur. Les raisons de cette prise de conscience sont multiples. Une marque employeur positive permettrait d’attirer davantage de talents précieux : les entreprises dotées d'une marque employeur solide augmentent drastiquement leurs chances d'attirer des talents qualifiés.

Par ailleurs, le développement d'une stratégie de marque employeur rend l'entreprise attirante non seulement pour les candidats, mais aussi pour les clients et les partenaires. Les actions de communication centrées sur les valeurs et la culture d'entreprise permettent de se démarquer dans un environnement concurrentiel et rendent l’entreprise unique.

Enfin, les entreprises avec une marque employeur forte observent une baisse de leurs coûts liés au recrutement grâce à la fidélisation de leurs employés.

La marque employeur décryptée

Qu'est-ce que la marque employeur en réalité ? Elle représente l'image projetée par une entreprise qui lui permet de se différencier de ses concurrents. Elle ne se limite pas aux slogans publicitaires ou à des campagnes de marketing. Elle trouve sa source dans la culture, les valeurs et les pratiques de l'entreprise. Elle doit être authentique, cohérente et en phase avec l'expérience quotidienne des collaborateurs.

Avoir une marque employeur positive

Malgré le défi que représente la création d'une marque employeur forte, des solutions existent.

La sincérité est essentielle pour une marque employeur de qualité.  Une image authentique et alignée avec la réalité interne attire des candidats partageant les mêmes valeurs que l’entreprise.

Par ailleurs, une entreprise qui vise à s'améliorer attire l'attention. Cela peut se traduire par des initiatives RSE ou des efforts pour la qualité de vie au travail. Il en va de même pour l’épanouissement professionnel : en offrant des opportunités de développement et de croissance, l’entreprise prouve qu’elle est investie aux côtés de ses collaborateurs.

Enfin, instaurer une communication franche et honnête, renforce la confiance en interne et en externe.

Pour conclure

La marque employeur est devenue essentielle pour attirer et fidéliser de nouveaux talents. Les employés cherchent désormais une aventure professionnelle alignée avec leurs valeurs et aspirations. Les recruteurs ont pris conscience de l’importance d’une marque employeur soignée pour garantir la croissance de leur activité. En développant une marque employeur solide, les entreprises peuvent non seulement attirer des talents qualifiés, mais aussi renforcer leur réputation et réduire leurs coûts d'embauche.

L’intelligence artificielle (IA) au service des directions financières

Traditionnellement axées sur la gestion comptable et financière, les directions financières sont aujourd'hui confrontées à la nécessité de s'adapter rapidement aux nouvelles technologies pour rester compétitives. L'intelligence artificielle (IA) émerge alors comme le moteur de cette transformation, offrant des possibilités d'optimisation des processus internes et d'amélioration des prises de décision.

Intelligence artificielle et directions financières : un duo complémentaire

Chaque jour, les entreprises génèrent de grandes quantités de données allant des transactions financières aux modèles de consommation des clients. Traiter, analyser et tirer des conclusions pertinentes de ces données devient une tâche de plus en plus complexe et exigeante. C'est ici que l'intelligence artificielle (IA) entre en jeu. En tant qu'outil d'aide à la décision, l'IA peut traiter rapidement d'énormes volumes de données, identifier des tendances et des modèles, et générer des informations exploitables pour les décideurs.

De nombreuses directions financières ont reconnu le potentiel de l'IA pour accélérer leurs opérations. Les algorithmes d'IA automatisent les tâches répétitives comme la saisie de données et la compilation de rapports. Cela permet aux équipes financières de se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée, telles que l'analyse des performances, la planification stratégique et la prévision de croissance. Par exemple, les algorithmes d'apprentissage automatique peuvent identifier des modèles dans les données financières passées pour aider à prédire les tendances futures. Cet outil est alors précieux pour élaborer des stratégies solides.

Un allié pour l'avenir financier

L'intégration de l'IA dans les opérations financières ne se limite pas seulement à l'efficacité opérationnelle. Elle transforme aussi la manière dont les directions financières contribuent à la stratégie de l'entreprise. En libérant du temps et des ressources grâce à l'automatisation, l'IA permet aux directeurs administratifs et financiers (DAF) de se concentrer sur une analyse plus profonde des données et de fournir des informations stratégiques aux autres départements. Cela renforce le rôle du DAF en tant que partenaire clé de la direction générale dans la prise de décisions.

Attention cependant, il est important de se rendre compte que l’IA n’est pas non plus dépourvue de risques. Confier des opérations financières et des données sensibles à des algorithmes nécessite des précautions rigoureuses. La sécurité des données, la transparence des décisions prises par l'IA et la conformité réglementaire sont autant de considérations importantes. Les erreurs dans la programmation des algorithmes pourraient avoir des conséquences financières graves. Par conséquent, une parfaite maîtrise de l'IA est nécessaire pour minimiser les risques potentiels.

En conclusion

L'intégration de l'intelligence artificielle dans les directions financières représente une avancée majeure dans le domaine de la gestion financière. Les avantages potentiels en termes d'efficacité opérationnelle, d'analyse de données et de contribution stratégique sont énormes. Cependant, il est impératif que cette transition soit gérée avec soin. Les directions financières doivent adopter une approche réfléchie en mettant en place des politiques de gouvernance solides pour garantir la sécurité des données et minimiser les risques.

En fin de compte, l'IA ne remplace pas les compétences humaines, mais elle les renforce. Les directions financières qui embrassent cette technologie avec prudence et stratégie seront mieux préparées pour répondre aux défis financiers complexes de l'avenir.

L’intelligence artificielle (IA) au service des directions financières

Le CDD étudiant : une solution flexible pour l'emploi saisonnier

À l'approche de la période estivale, de nombreux chefs d'entreprise envisagent d'embaucher des étudiants pour faire face à l'accroissement temporaire de leur activité ou pour compenser le manque de personnel parti en congé. Le contrat à durée déterminée (CDD) étudiant est une option avantageuse, aussi bien pour les employeurs qui recherchent de la main d’œuvre pour une courte période que pour les étudiants qui souhaitent un emploi temporaire.

Le CDD étudiant : une solution flexible pour l'emploi saisonnier

Les salariés « boomerang » : un phénomène en pleine croissance

Le marché du travail évolue, et avec lui émergent de nouvelles tendances. Parmi celles-ci, on observe un phénomène en pleine croissance : les salariés « boomerang ». Pour les définir, les salariés « boomerang » sont des professionnels qui ont pris la décision de quitter leur entreprise pour saisir une opportunité ou changer de métier, mais qui, après un certain laps de temps, font le choix de revenir dans leur entreprise initiale. Cette tendance connaît une accélération importante depuis 2022, et soulève certaines questions sur les raisons et les motivations qui poussent les salariés à revenir dans leur entreprise d’origine.

Le nombre de salariés boomerang augmente depuis 2022

Selon le baromètre LinkedIn de l'emploi publié le 17 février 2023, la part des salariés français qui sont revenus travailler dans une entreprise pour laquelle ils avaient déjà travaillé a connu une augmentation de 36 % au cours des trois dernières années. Cette statistique souligne un phénomène croissant qui témoigne de l'attrait des anciens employeurs et de la volonté des salariés de revenir dans des structures qu'ils connaissent déjà.

Les motivations des salariés « boomerang »

Plusieurs motivations peuvent expliquer le choix des salariés de revenir dans leur entreprise initiale.

Dans certains cas, le départ d'un employé de son entreprise peut être motivé par une nouvelle opportunité professionnelle plus attrayante. Cependant, il arrive souvent que cette décision soit suivie rapidement d'une désillusion, amenant le salarié à réaliser qu'il se sentait en réalité plus épanoui dans son entreprise initiale. Celui-ci prend alors conscience de la valeur de son ancienne entreprise et souhaite y revenir.

Dans d’autres cas, les salariés ont pu effectuer un changement de carrière, découvrir de nouvelles expériences, et finalement réaliser que leur entreprise initiale offrait de meilleures perspectives d'évolution et de développement.

Le facteur social et l'attachement à l'équipe peuvent également jouer un rôle dans la décision de revenir pour évoluer dans un environnement connu et rassurant auprès d’une équipe déjà soudée.

Le marché du travail favorable aux salariés boomerang

Cette augmentation des salariés boomerang s'explique également par le marché du travail actuel. De nombreuses entreprises sont à la recherche de talents expérimentés, qui connaissent déjà leur fonctionnement interne, leur organisation et leur manière de travailler. Les salariés boomerang, forts de leur expérience passée, sont donc perçus comme de réels atouts. Les employeurs sont souvent plus enclins à réembaucher d'anciens salariés qui ont déjà fait leurs preuves plutôt que de prendre le risque de recruter de nouveaux profils qui pourraient nécessiter une période d'adaptation plus longue.

Pour conclure

La tendance des salariés « boomerang » est en plein essor, avec une augmentation significative du nombre de professionnels qui décident de revenir travailler dans leur entreprise initiale après un laps de temps plus ou moins long.

Les motivations de ces salariés peuvent être multiples, allant de la reconnaissance de la valeur de leur ancienne entreprise à la prise de conscience que celle-ci offre les meilleures opportunités d'évolution. Le marché du travail actuel semble favorable à ces salariés, qui sont perçus comme des talents expérimentés connaissant déjà l'organisation et le fonctionnement de ladite entreprise. Dans un contexte où la fidélisation des employés est un enjeu majeur, les entreprises doivent se montrer ouvertes à cette nouvelle dynamique et saisir l'opportunité de réintégrer des professionnels compétents et motivés.

Mécénat de compétences : un engagement fort des entreprises

Le mécénat de compétences est une forme d'engagement social des entreprises envers les associations. Le mécénat de compétences se définit comme un moyen pour les entreprises de mettre à disposition les compétences professionnelles de leurs salariés au service d'organismes à but non lucratif. Cette pratique permet aux entreprises de contribuer activement à des projets d'intérêt général tout en valorisant les compétences de leurs collaborateurs.

Les modalités de mise en œuvre du mécénat de compétences

Pour mettre en place un mécénat de compétence, les entreprises doivent commencer par identifier les associations partenaires et les besoins auxquels elles peuvent répondre. Établir une coordination efficace entre l'entreprise, les salariés volontaires et l'association bénéficiaire est essentiel pour que le partenariat puisse être bénéfique pour toutes les parties prenantes.

Les missions peuvent prendre différentes formes, allant des conseils stratégiques aux formations, en passant par le mentoring ou encore les actions de bénévolat sur le terrain.

Une convention de mécénat est généralement établie pour clarifier les engagements de chaque partie.

Zoom sur les avantages du mécénat de compétences

Le mécénat de compétences offre de nombreux avantages aux deux parties impliquées.

Avantages du mécénat de compétence pour les entreprises

Du côté des entreprises, le mécénat de compétences donne l'opportunité de développer des compétences transversales au sein de leur personnel, d'encourager la créativité et l'innovation, et d'élargir leur réseau de partenaires. Le mécénat de compétences favorise la cohésion d'équipe et l'engagement des salariés tout en renforçant le sentiment d'appartenance à l'entreprise.

Cela leur permet de s’impliquer dans certains projets sociaux portés par les citoyens tout en renforçant leur responsabilité sociale. En plaçant à disposition les compétences de leurs salariés, les entreprises apparaissent sous un nouveau jour aux yeux de leurs prospects, mais également de leurs collaborateurs.

Enfin, en participant à un mécénat de compétences, les salariés bénéficient d'une expérience valorisante puisqu'ils mettent leurs compétences au service de causes qui leur tiennent à cœur.

Avantages du mécénat de compétences pour les associations

Du côté des associations, le mécénat de compétences permet de bénéficier de l’expertise professionnelle des salariés des entreprises partenaires. Cela leur donne accès à des compétences spécifiques et à des connaissances pointues dans différents domaines. Le mécénat de compétences leur permet également de renforcer leurs capacités organisationnelles et d’élargir leur réseau de partenaires puisqu’il offre aux associations l’occasion d’établir des liens solides avec des entreprises.

Le mécénat de compétences sous différentes formes 

Conseils stratégiques :

Les salariés d’une entreprise peuvent mettre à disposition leurs compétences en matière de gestion stratégique pour aider une association à définir des objectifs, à élaborer des plans d’action, à optimiser sa structure organisationnelle…

Formations :

Les salariés experts dans un domaine particulier peuvent dispenser des formations spécifiques aux membres d’une association.

Actions sur le terrain :

Les salariés peuvent participer à des actions concrètes sur le terrain. Ils peuvent par exemple prendre part à des chantiers de rénovation, apporter leur expertise dans les domaines de la santé, de l’environnement…

Certaines entreprises ont mis en place des programmes de mentorat pour accompagner des entrepreneurs sociaux, d'autres ont proposé des formations professionnelles à des associations œuvrant dans des domaines spécifiques. Ces initiatives ont souvent des retombées positives pour toutes les parties prenantes, en favorisant le développement économique, social et environnemental.

En conclusion

Le mécénat de compétences représente une forme d'engagement des entreprises envers les associations. Il offre des bénéfices significatifs aux entreprises, aux salariés et aux associations bénéficiaires. Il s'agit d'une approche gagnante pour toutes les parties impliquées, et d'un levier intéressant permettant de promouvoir l'engagement citoyen au sein du monde des affaires.

La facturation électronique en 5 questions

À partir de 2024, la facturation électronique qui permet de créer, transmettre et traiter les factures de manière électronique, deviendra progressivement obligatoire pour toutes les entreprises. Ce changement majeur a pour objectif de renforcer la gestion des transactions commerciales, de réduire les retards de paiement et de favoriser une meilleure conformité fiscale. C’est en comprenant les enjeux de cette transition numérique que les entreprises peuvent s’adapter à ces nouvelles exigences légales et profiter des avantages que peut leur offrir la facturation électronique. Dans cet article nous allons répondre aux questions les plus courantes sur le sujet afin de vous permettre de mieux appréhender cette transition.

Qu'est-ce que la facturation électronique et comment fonctionne-t-elle ?

La facturation électronique est un processus qui permet de créer, transmettre, recevoir et traiter des factures dans un format électronique structuré.

De même que les factures papier traditionnelles, elles doivent contenir toutes les mentions obligatoires et respecter les normes fiscales. Mais grâce à la facturation électronique, les entreprises peuvent simplifier leurs processus administratifs, réduire les coûts, améliorer la conformité fiscale, mais aussi gagner du temps. Les factures électroniques peuvent être automatiquement traitées par les systèmes informatiques.

Pourquoi la facturation électronique devient-elle obligatoire ?

Il existe plusieurs objectifs derrière la mise en place du passage à la facture électronique pour toutes les entreprises. L'État a introduit cette obligation notamment dans le but de renforcer la lutte contre la fraude, de favoriser la compétitivité des entreprises et de réduire les retards de paiement.

En mettant en place l’obligation de la facturation électronique, les autorités fiscales peuvent obtenir des données plus précises sur les transactions commerciales. Les entreprises peuvent également bénéficier d'une réduction de la charge administrative liée aux processus de facturation, et d'un suivi des paiements en temps réel. C’est donc un gain de temps et d’argent pour les entreprises.

Quelles sont les échéances pour la mise en place de la facturation électronique ?

Selon l'ordonnance du 15 septembre 2021, la mise en place de la facturation électronique se fera de manière progressive. À partir du 1er juillet 2024, toutes les entreprises devront être en mesure de recevoir des factures électroniques. Les grandes entreprises devront également émettre des factures électroniques à partir de cette date. Les entreprises de taille intermédiaire suivront à partir du 1er janvier 2025, tandis que les petites et moyennes entreprises ainsi que les microentreprises devront se conformer à cette obligation à partir du 1er janvier 2026.

Quels sont les avantages de la facturation électronique ?

La facturation électronique offre de nombreux avantages aux entreprises. Elle permet notamment de faire des économies : plus de coûts liés à l'impression, à l'envoi postal et au stockage des factures papier. De plus, elle simplifie les processus administratifs en automatisant la création, la transmission et le traitement des factures. La facturation électronique améliore également la conformité fiscale en garantissant l'intégrité des données et la traçabilité des transactions.

Quels sont les outils disponibles pour la facturation électronique entre entreprises ?

Il existe différentes options pour émettre et recevoir des factures électroniques. Les entreprises peuvent utiliser des plateformes de dématérialisation, celles-ci offrant des fonctionnalités avancées pour la gestion des factures électroniques. Ces plateformes permettent de créer, d’envoyer et d’archiver facilement les factures électroniques, tout en garantissant leur conformité fiscale.

Une autre option peut être d’opter pour le portail public de facturation, qui est une solution pratique pour échanger des factures électroniques avec des partenaires commerciaux. Ce portail permet une communication sécurisée et une traçabilité des transactions.

En quelques mots

La facturation électronique représente une évolution incontournable pour les entreprises, et présente des avantages importants en termes de simplification des processus administratifs, de réduction des coûts et d'amélioration de la conformité fiscale. Comprendre les aspects clés de la facturation électronique, tels que son fonctionnement, les échéances de mise en place, les avantages qu'elle offre et les outils disponibles, est essentiel pour une transition réussie.

Société à mission : enjeux, objectifs et intérêts des actionnaires

La loi Pacte du 22 mai 2019 a introduit dans le droit français le concept de « société à mission ». Cette nouvelle forme d'entreprise vise à concilier les intérêts des actionnaires avec la réalisation d'objectifs d'intérêt général. Mais qu’est-ce qu’une « société à mission » et quelles différences existe-t-il entre les sociétés à mission et les sociétés classiques ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet article.

Une « société à mission » ? Explications…

Une entreprise à mission est une entreprise qui a choisi d’intégrer dans sa manière de fonctionner un objectif d’ordre social ou environnemental. Autrement dit, son objectif est de dépasser la recherche de profits pour s'engager dans des actions en faveur de causes sociales et/ou environnementales. C’est la loi Pacte qui a permis d'ancrer cette notion d'intérêt social dans le droit français.

Les avantages d’opter pour une société à mission

Choisir la qualification de société à mission pour son entreprise offre plusieurs avantages. Tout d’abord elle rend ce statut opposable à tous les partenaires, clients et institutions. C’est-à-dire que les engagements sociaux et environnementaux de l’entreprise sont légalement contraignants et peuvent être réclamés par les partenaires, ce qui renforce la responsabilité de l’entreprise dans la poursuite de ces objectifs d’intérêt général.

Dans un second temps, la société à mission donne du sens au projet d’entreprise, ce qui témoigne de l’engagement du management envers les enjeux contemporains comme l’environnement. Enfin, elle favorise le sentiment d’appartenance à une communauté d’entreprises et attire les candidats en quête de sens, attirés par les entreprises engagées.

Conditions pour devenir une société à mission

Toutes les sociétés, quelle que soit leur structure juridique, peuvent choisir de devenir des sociétés à mission. Elles doivent simplement répondre à certains critères. La raison d'être doit être précisée dans les statuts, en plus des objectifs sociaux et environnementaux que l'entreprise s'engage à poursuivre.

Pour les entreprises de moins de 50 salariés, un comité de mission est désigné pour superviser leur réalisation. De plus, la poursuite des objectifs doit être vérifiée par un organisme tiers indépendant, et la déclaration de société à mission doit être effectuée auprès du greffe du tribunal de commerce.

Sanctions en cas de non-atteinte des objectifs

Si les objectifs fixés par la société à mission ne sont pas atteints, une procédure peut être engagée pour retirer ce statut. Cette demande peut être faite par le ministère public ou par toute personne ayant un intérêt légitime. Le président du tribunal de commerce peut alors ordonner la suppression de la mention « société à mission » de tous les actes, documents ou supports électroniques émanant de la société.

En quelques mots

Les sociétés à mission sont des entreprises engagées qui visent à mêler les intérêts des actionnaires aux objectifs d'intérêt général. La loi Pacte a permis d’introduire ce concept dans le droit français et a pour objectif de donner du sens aux projets d'entreprise et d’encourager les actions en faveur de causes sociales et environnementales.

Société à mission : enjeux, objectifs et intérêts des actionnaires

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