Comment créer une culture d’entreprise positive ?

Instaurer une culture d’entreprise positive au sein de son entreprise ne vous coûte rien, ne vous fait pas perdre de temps, et rapporte gros. Celle-ci est devenue aujourd’hui un véritable levier stratégique : elle peut être à l’origine de la fidélisation de vos salariés, mais aussi de l’amélioration de la productivité de vos équipes.

L’impact de la digitalisation sur la comptabilité et la gestion

La digitalisation est au cœur des mutations de nombreuses professions, et l’univers de la comptabilité ne fait pas figure d’exception. Les outils numériques se multiplient, les intelligences artificielles se développent de plus en plus, ce qui permet à l’Homme d’automatiser certaines tâches répétitives, de gagner du temps, et par conséquent de l’argent. Il est évident que cette digitalisation vient impacter de manière significative la fonction comptable.

L’impact de la digitalisation sur la comptabilité et la gestion

L'audit contractuel expliqué en 5 questions

Audit contractuel ? Définition, types, audit financier, audit fiscal, audit RSE, audit social… différences avec l’audit légal, fonctionnement. Le cabinet de conseils Reawave vous explique.

Dirigeants d’entreprise : apprenez à optimiser votre temps

Piloter efficacement une entreprise demande de nombreuses compétences, et en tant que dirigeant, vous êtes souvent appelé à endosser différents rôles. Chef d’équipe, analyste financier, commercial… Il vous faut apprendre à jongler entre toutes ces différentes responsabilités. Hiérarchiser les tâches, organiser son emploi du temps… cet article est pensé comme un guide vous permettant d’optimiser votre temps pour maximiser votre efficacité et répondre aux exigences de votre fonction.

Un audit légal : qu’est-ce que c’est et à quoi ça sert ?

Un audit légal est une analyse de données réalisée par un auditeur externe et indépendant qui émet son opinion sur les comptes d’une entreprise. Mais qui est cet auditeur externe ? Quelles sont les entreprises concernées par l’audit légal ? C’est ce que nous allons découvrir.

Un audit légal : qu’est-ce que c’est et à quoi ça sert ?

Entreprise : comment organiser sa comptabilité

Pour permettre à votre entreprise d’évoluer positivement, il vous faut vous organiser sur le plan comptable. Votre entreprise doit respecter certaines obligations, et en tant que chef d’entreprise, vous devez être en mesure de connaître, en temps réel, l’état de la santé financière de votre structure. Organiser votre documentation comptable et juridique est donc primordial. Mais comment faire ?  

L’essentiel à connaître sur les documents comptables

Toutes les entreprises (sauf les micro-entreprises qui disposent d’un régime particulier) sont dans l’obligation de tenir une comptabilité. La tenue de cette comptabilité vous permet de produire des documents comptables qu’il faut conserver. Ces documents représentent la trace écrite des opérations effectuées, et font office d’inventaire des actifs et des passifs de votre structure.

Vos documents doivent respecter certains critères afin de faciliter leur lecture, notamment par le fisc et les partenaires financiers de votre société.

À partir de quand mettre en place la comptabilité de son entreprise ?

Le plus tôt possible. La comptabilité de votre entreprise est essentielle pour sa croissance, mais elle est surtout obligatoire.

Vous pouvez opter pour une comptabilité en interne, ou l’externaliser chez des professionnels. Dans le premier cas, en tant que chef d’entreprise, vous pouvez prendre en charge cette obligation légale vous-même, ou bien créer un service comptable dédié à cette mission. Si vous optez pour l’externalisation de la comptabilité de votre société, orientez-vous vers un expert-comptable de confiance. 

Les documents comptables obligatoires

Documents obligatoires ou documents facultatifs, difficile de s’y retrouver.

Le livre-journal

La tenue d’un livre-journal est obligatoire pour toutes les entreprises, quels que soient leur régime fiscal et leur taille (à l’exception des micro-entreprises). Il s’agit d’un document qui enregistre de manière chronologique toutes les transactions financières de votre entreprise : achats, ventes, paiements, encaissements…  Chaque opération doit être détaillée et doit mentionner la date, la nature et le montant de la transaction.

Le Grand livre

Votre entreprise a pour obligation de tenir un Grand livre qui doit regrouper toutes les écritures du livre-journal. Il reprend toutes les transactions enregistrées et les regroupe sous les différents comptes comptables concernés (comptes de charges, de produits, de trésorerie…).

Le livre d’inventaire

Depuis début janvier 2016, la production du livre d’inventaire n’est plus obligatoire pour votre entreprise. Cependant, elle facilite l’établissement de votre bilan annuel en répertoriant les actifs et les passifs de votre structure.

Comptes annuels

Les comptes annuels, obligatoires pour les entreprises (sauf micro-entreprises), représentent la synthèse de vos activités financières sur un exercice comptable. Ils comprennent le bilan, le compte de résultats et les annexes.

Compte de résultat

Toutes les entreprises (sauf micro-entreprises) doivent préparer et publier leur compte de résultat. Il s’agit d’un document comptable qui récapitule les performances économiques de votre entreprise sur une année. Il contient les produits (revenus) et les charges (dépenses) de votre entreprise, ce qui permet de calculer le résultat net de l’entreprise.

Le bilan

Obligatoire pour toutes les entreprises (sauf micro-entreprises), le bilan présente la situation patrimoniale de votre entreprise au moment de la clôture de l’exercice comptable. Il détaille les actifs (immobilisations, stocks de marchandises, état de la trésorerie…), les passifs (dettes financières…) et les capitaux propres.

Annexes

Les annexes ne sont pas obligatoires pour les entreprises, même si elles restent recommandées pour renforcer la transparence des comptes annuels. Elles permettent de fournir des informations supplémentaires pour expliquer les données présentées dans le bilan et le compte de résultat. Elles contiennent des détails sur les méthodes comptables utilisées, des informations sur les engagements hors bilan, sur le compte de résultat…

Des solutions pour mettre en place en interne la comptabilité de votre entreprise

Opter pour la gestion en interne de votre comptabilité vous permet de limiter les échanges et donc de maintenir le contrôle de vos données financières. Mais comment s’organiser ?

Constituer un service comptable pour votre entreprise

Pour vous permettre de gagner du temps, constituez un service comptable au sein de votre entreprise. Son rôle sera alors de s’occuper de tous les aspects comptables de votre entreprise :

  • Réception des documents : saisie comptable, classement des documents…
  • Établissement des déclarations fiscales : TVA, CVAE, CFE…
  • Établissement des comptes annuels et dépôt au greffe du tribunal de commerce…

Le choix du logiciel de comptabilité

Pour réaliser votre comptabilité en interne, vous devez opter pour un logiciel performant qui vous permettra d’enregistrer toutes vos écritures comptables, d’établir vos livres de comptes… Si votre logiciel vous propose également une fonctionnalité vous permettant d’établir des devis et des factures, et d’envoyer votre liasse fiscale en format dématérialisé, alors cela peut représenter pour vous un réel avantage.

La mise en place du plan comptable

Lorsque vous choisissez un logiciel comptable, un plan comptable standard vous est proposé. À vous ensuite de l’adapter en tenant compte des spécificités de votre activité et de son organisation propre.

Classement des pièces comptables

Vous avez pour obligation légale de conserver vos pièces comptables sous leur forme originale. Il vous est donc conseillé de mettre en place une méthode de classement logique, par ordre chronologique ou alphabétique, qui vous permettra de retrouver facilement vos documents, de faire la liaison entre la pièce justificative et son écriture comptable… 

Pour conclure

Organiser la comptabilité de votre entreprise est essentiel pour sa croissance, mais aussi pour répondre aux obligations légales. En mettant en place un service comptable, votre entreprise pourra continuer d’évoluer dans le respect des lois.

Chefs d’entreprise, cultivez de bonnes relations avec votre banquier !

 

Lorsque l’on est à la tête d’une entreprise, entretenir des relations de confiance avec son banquier représente un facteur essentiel pour la croissance, la stabilité et la pérennité de votre société. Le banquier peut être un allié de taille pour le dirigeant d’entreprise, notamment en cas de recherche de financement avant de démarrer un nouveau projet, pour investir dans des équipements modernes et durables, ou même pour gérer les flux de la trésorerie de l’entreprise (dépenses, recettes…). En entretenant avec votre conseiller bancaire une relation basée sur la confiance et la transparence, vous augmentez vos chances de le convaincre de la viabilité de vos projets professionnels, ce qui peut vous aider à obtenir des crédits avantageux et des soutiens financiers lorsque vous en avez besoin… 

Voici quelques conseils pour entretenir cette relation stratégique :

Communiquez régulièrement avec votre conseiller financier 

La communication est la clé d'une relation réussie avec votre banquier. Il est conseiller de planifier des réunions régulières avec votre conseiller bancaire (au moins une fois par an) afin de discuter de la santé financière de votre entreprise, de vos besoins en matière de financement et des projets à venir ainsi que de leur budget. Pour votre entreprise, votre banquier joue un rôle essentiel. Il est responsable de l’ouverture des comptes de votre société, mais c’est également à lui que revient l’attribution de prêts à moyen / long terme, ainsi que les crédits à court terme, les découverts... Il peut également vous conseiller dans le domaine de la gestion patrimoniale.

Il est donc essentiel que votre chargé de clientèle en connaisse suffisamment sur votre entreprise, votre direction et vos objectifs professionnels pour vous conseiller et vous offrir des solutions financières adaptées.

Soyez transparent vis-à-vis de votre institution financière

Afin que votre banquier puisse proposer à votre entreprise des solutions financières qui répondent aux besoins de vos projets, il est essentiel de mettre l’accent sur la transparence. Informations précises et complètes sur le chiffre d’affaires de votre entreprise, sur les montants des recettes et des dépenses, sur les actifs de l’entreprise, les dettes, etc, c’est en se basant sur toutes ces informations que votre banquier pourra estimer le montant de votre prêt ou de votre crédit.

Présentez à votre conseiller bancaire des objectifs clairs

Le rôle de votre banquier dépasse celui de gestionnaire des finances de votre structure. Il est également aux côtés du dirigeant d’entreprise pour participer à l’élaboration des stratégies financières et mettre en place des solutions pour atteindre ces objectifs. Il est donc impératif, pour le dirigeant de la société, de définir des objectifs clairs quant à l’orientation de la stratégie de développement. Augmentation des ventes, amélioration de la rentabilité, volonté de s’imposer sur d’autres marchés, mise en avant de nouveaux produits, etc, tous ces nouveaux objectifs doivent être chiffrés afin que votre conseiller financier puisse valider la faisabilité de votre projet et accepter votre demande de financement. Bilan, compte de résultat, tableau de trésorerie et plan de financement, votre analyse financière doit être claire et structurée.

Gérez vos risques financiers

Il est vrai que pour gagner, il faut parfois prendre des risques. Mais ces prises de risques doivent être modérées, et surtout encadrées. Afin de conserver la confiance de votre partenaire financier, montrez-lui que vous prenez des mesures pour minimiser les risques financiers pour votre entreprise. En anticipant les situations qui peuvent entraîner des pertes financières pour votre entreprise, en améliorant votre système de prise de décision et en planifiant la priorisation des actions à mener, vous renforcer votre gestion des risques et rassurez votre conseiller bancaire.

Vous pouvez décider d’opter pour la diversification des revenus, la gestion des flux de trésorerie et la constitution de réserves de liquidités. Un bon plan de gestion des risques renforcera la confiance de votre banquier envers votre entreprise.

Faites preuve de fiabilité en optant pour une bonne gestion financière

Pour poursuivre et confirmer vos bonnes relations avec votre banquier, respectez vos engagements financiers envers votre banque. Il est important de rembourser vos prêts dans les temps, de maintenir un bon historique de crédit, d’éviter les découverts non autorisés, de ne pas sous-estimer vos besoins et vos futurs besoins financiers…

Vous l’aurez compris, il est essentiel d’apporter autant d’importance à la gestion qu’au business. Une bonne gestion financière démontrera votre fiabilité en tant qu'emprunteur, et consolidera les relations avec votre banquier !

Ce qu’il faut retenir

Votre banquier est réellement un allié pour votre entreprise, puisqu’il est décisionnaire pour l’accord d’un prêt, d’un crédit, d’un découvert… Il est donc primordial pour les chefs d’entreprise d’entretenir avec leur chargé de clientèle une relation basée sur la confiance. Pour ce faire, la communication, la transparence, la clarté et la fiabilité font partie des éléments essentiels à prendre en compte.

Comment avoir de bonnes relations avec son banquier ?

Les chèques-vacances : une solution pour fidéliser les salariés ?

En 2024, les turnovers au sein des entreprises n’ont jamais été aussi élevés. Depuis la crise du Covid-19, l’air est au bien-être, et le quotidien professionnel est relégué au second plan derrière les objectifs personnels. Aujourd’hui, les salariés attendent de leur entreprise des avantages conséquents leur permettant d’allier vie personnelle et vie professionnelle. Télétravail, tickets restaurant et chèques-vacances font partie des techniques utilisées par les chefs d’entreprise pour fidéliser leurs salariés et les remercier de leur investissement au sein de la société. Les chèques-vacances, à la fois attrayants et bénéfiques pour les employeurs comme pour les salariés, représentent une solution stratégique bien pensée pour la fidélisation du personnel.

Les chèques-vacances : un avantage pour les employés

Les chèques-vacances sont des titres de paiement réservés aux vacances et aux loisirs des employés d’une entreprise. Leur montant peut varier, allant de 10 € à 50 €. Ils sont valables durant les deux années suivant leur année d’émission, et ils peuvent être échangés jusqu’au 31 mars de l’année qui suit leur date d’expiration. 

Les chèques-vacances offrent aux salariés la liberté de choisir comment ils souhaitent les utiliser. Que ce soit pour des vacances ou pour du loisir, ces chèques leur donnent accès à un large réseau de professionnels du tourisme : hébergements, voyages, transports, restauration, activités…).

Les chèques-vacances permettent ainsi aux employés de réaliser des économies importantes lors de leurs vacances. Ils peuvent être utilisés aussi bien par l’employé que par son conjoint, son concubin, son partenaire de PACS ou les personnes fiscalement à sa charge.

Quelles entreprises peuvent utiliser les chèques-vacances ?

Quelle que soit leur taille, toutes les entreprises ayant signé une convention avec l’ANCV (l’Agence Nationale pour les Chèques-Vacances) peuvent proposer des chèques-vacances à leurs salariés. Qu'ils soient en CDI ou en CDD, tous les salariés peuvent bénéficier de chèques-vacances, quels que soient leur ancienneté et leur niveau de rémunération.

Délivrer des chèques-vacances aux employés est une démarche volontaire de la part des dirigeants, et non pas une obligation légale. Il ne doit cependant en aucun cas s’agir d’un élément de rémunération.

À noter : Les chèques-vacances sont payés pour une part par l’employeur et pour une autre part par le salarié. Dans les entreprises de plus de 50 salariés, le CSE peut prendre en charge le montant total des chèques-vacances.

La contribution de l’employeur aux chèques-vacances

Afin d’être exonérée de charges, la contribution de l’employeur pour chaque salarié ne doit pas dépasser un certain seuil.

  • Pour un niveau de rémunération du salarié bénéficiaire inférieur à 3 666 €, le seuil maximum de la contribution de l'employeur est de 80 % de la valeur des chèques-vacances.
  • Pour un niveau de rémunération du salarié bénéficiaire supérieur à 3 666 €, le seuil maximum de la contribution de l’employeur est de 50 % de la valeur des chèques-vacances.

Les chèques-vacances : un atout pour les entreprises

Pour les entreprises, proposer des chèques-vacances présente des avantages, notamment l’exonération de cotisations sociales. Mais au-delà de l’aspect financier, les chèques-vacances participent à la fidélisation des salariés. Cette solution stratégique renforce la réputation de l’entreprise et offre une image d’employeur attractif, moderne et à l’écoute du bien-être de ses salariés. Dans un marché du travail compétitif, où les talents sont de plus en plus courtisés, les avantages sociaux deviennent un facteur qui peut s'avérer décisif dans le choix d'un employeur.

Du côté des salariés, les chèques-vacances apportent une solution économique et intéressante leur permettant de booster leur budget vacances ou loisirs, et donc de se ressourcer et d’améliorer leur qualité de vie. Certaines études montrent que les employés qui prennent régulièrement des congés sont plus productifs, plus créatifs et moins sujets au burn-out.

En optant pour l'utilisation des chèques-vacances, les entreprises investissent indirectement dans le bien-être de leurs employés, ce qui se traduit par une meilleure ambiance au sein de l'entreprise et une plus grande satisfaction au travail.

Ce qu’il faut retenir

Les chèques-vacances sont des titres de paiement que les entreprises proposent à moindre coût à leurs salariés afin qu’ils puissent les utiliser lors de leurs vacances ou de leurs loisirs. Les entreprises ne sont pas tenues de les proposer à leurs salariés, leur utilisation relève d’un choix de l’employeur. Cette option permet aux salariés de profiter de solutions économiques pour diverses activités, tandis qu’elle renforce l’image d’employeur attractif pour le chef d’entreprise. Dans un marché ultra-compétitif, offrir des chèques-vacances permet de fidéliser les employés et, dans une certaine mesure, d'éviter le turnover.

Les chèques-vacances : une solution pour fidéliser les salariés ?

La robotisation dans les cabinets d’expertise comptable, une menace ?

À l’ère du numérique, les intelligences artificielles s’imposent de plus en plus dans nos quotidiens professionnels. Le digital semble parfois dépasser son statut d’outil pour devenir indispensable aux professions comptables. Plus rapide et plus performant que la main de l’Homme, le numérique peut faire peur autant qu’il fascine. La question des limites de l’outil est alors légitime. La robotisation et les nouvelles technologies représentent-elles une menace ou une opportunité pour les cabinets comptables ?

La digitalisation des cabinets comptables 

Les nouvelles technologies se sont progressivement installées dans notre environnement professionnel. Les registres papiers, les lettres et les cahiers ont laissé place à des outils numériques, plus rapides, voire instantanés. Certaines tâches chronophages ont pu être automatisées, permettant aux professionnels de gagner du temps. Depuis peu, les intelligences artificielles ont vu le jour, émergeant comme des solutions ultra performantes. Tableau de bord numérique, création d’entreprise en ligne, gestion via des outils digitaux, tout passe désormais par les technologies.

Ces solutions efficaces ont transformé le métier d’expert-comptable. En utilisant des outils numériques, ces professionnels ont gagné du temps, temps qu’ils ont pu réinvestir dans de nouvelles missions comme le conseil ou l’analyse.

La robotisation et la mise en place de ces outils numériques au sein des cabinets comptables ont entraîné deux conséquences majeures :

  • La digitalisation a transformé les attentes des clients.

Les nouvelles technologies qu’utilisent les cabinets comptables permettent d’aller plus vite, de traiter les données de manière plus efficace et d’accélérer les délais de réponse entre les clients et les cabinets. Les outils de communication permettent désormais d’échanger de manière instantanée des informations, ce qui a contribué à transformer les attentes des clients. Désormais, la réactivité et la disponibilité font partie des attentes premières des chefs d’entreprise.

  • La digitalisation a transformé le métier des experts-comptables.

Les deux conséquences de la robotisation dans les cabinets comptables découlent l’une de l’autre.

Face aux nouvelles demandes des clients, les comptables et les experts-comptables ont appris à adapter leurs offres et leur accompagnement. L’automatisation de certaines de leurs missions, comme la saisie des données, leur ont permis de gagner du temps qu’ils peuvent alors réutiliser pour de nouvelles missions devenues incontournables de la profession. Désormais, la mission de conseils et d’analyse, mais également l’accompagnement en matière de fiscalité, sont devenus essentiels pour l’expert-comptable.

La numérisation et la robotisation font partie des éléments déclencheurs de la métamorphose de la profession : le métier de comptable est en train de se transformer pour continuer d’exister aux côtés des outils numériques.

La digitalisation, une opportunité pour les entreprises : dans quelle mesure ?

Les avantages des outils numériques

Le numérique apporte de nombreux avantages pour les professionnels de la comptabilité :

  • Un réel gain de temps : En automatisant certaines tâches, les experts-comptables disposent de temps à réinvestir dans de nouvelles missions.
  • L’accent sur des missions à plus haute valeur ajoutée : Le temps gagné peut être utilisé pour les analyses et les conseils, des missions moins chronophages et particulièrement appréciées.
  • Un service client irréprochable : Les nouvelles technologies permettent d’échanger plus vite, d’anticiper les demandes des clients et d’y répondre avec efficacité et rapidité.
  • Une conformité totale : Certaines législations obligent les entreprises à utiliser les outils numériques (la facturation électronique par exemple). En mettant l’accent sur le digital, les experts-comptables peuvent mieux préparer leurs clients, tout en restant conformes aux législations en vigueur.
  • Une solution respectueuse de l’environnement : Utiliser le numérique plutôt que des solutions papier permet aux professionnels comptables de mettre l’accent sur un développement plus écoresponsable.
  • Un facteur risque limité : Les machines, programmées selon certains mécanismes, agissent selon les critères donnés, sans liberté, et surtout sans étourderie. Opter pour le digital permet ainsi de limiter les risques d’erreur.

Tous ces avantages tendent à laisser penser que le numérique, le digital et la robotisation représentent l’avenir des professions comptables. Sans la main de l’Homme, ces outils ne pourraient pas fonctionner, mais leur efficacité laisse à penser que ce ne sont plus les Hommes qui placent les outils numériques à leur service, mais plutôt les outils numériques qui se servent de l’Homme.

Les inconvénients du digital

Bien qu’indispensables, les outils numériques présentent des limites.

  • La gestion des risques autour de la sécurité des données et de la protection de la vie privée : Les outils numériques sont ultraperformants en termes de précision et de rapidité. Cependant, les entreprises se doivent de mettre l’accent sur la sécurisation de leurs outils numériques. La cybercriminalité s’impose de plus en plus à l’ère du digital, et les entreprises sont parfois mal équipées pour faire face aux vols de données ou aux actes malveillants de cyberattaquants.
  • Les erreurs au niveau de la fiscalité : Certains domaines particulièrement complexes nécessitant des connaissances approfondies, notamment en termes de législations, ne peuvent pas être traités par des machines. Une vérification humaine est toujours nécessaire.
  • L’aspect humain : Bien que les outils numériques soient ultraperformants et apportent des réponses précises aux chefs d’entreprise en un temps record, ils ne pourront jamais apporter certains aspects essentiels au métier de comptable comme l’empathie ou le conseil.

Pour conclure

Vous l’aurez compris, les nouvelles technologies permettent d’automatiser certaines tâches, notamment le traitement de données qui représentaient l’une des missions majeures de l’expertise comptable. Cependant, les outils numériques semblent être à l’origine d’une mutation de la profession comptable, plaçant de nouvelles missions au cœur du métier. La digitalisation représente donc une menace pour les professions qui réalisent des tâches automatisables et qui ne tendent pas vers ces nouvelles missions. À l’inverse, le numérique s’impose comme un réel outil pour les professionnels qualifiés qui écoutent et prennent en compte les mutations de la profession.

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